Objectifs & débouchés
L’objectif de ce Master 2 Coopération internationale et ONG (recherche et professionnel) est de former des étudiants à une pratique courante et concrète de la coopération internationale, ce qui suppose une bonne connaissance du droit international applicable aux différents enjeux de coopération (droits de l’homme, humanitaire, environnement), ainsi que du milieu et des pratiques des organisations multilatérales et des acteurs non gouvernementaux dans ces domaines.
Au plan professionnel, cette formation vise notamment à préparer les étudiants à travailler dans des ONG en matière de protection des droits de l’homme, de sauvegarde de l’environnement et ou encore d’action humanitaire. La dimension généraliste du Master 2 peut permettre aux étudiants désireux d’intégrer (ou de créer) une ONG d’occuper des postes aussi divers que logisticien, chargé de communication, responsable de zone géographique, par exemple.
D’autres possibilités s’offrent aussi aux étudiants formés par ce Master 2 : intégrer une collectivité territoriale (ville, département ou région) investie ou désirant s’investir dans des activités de coopération décentralisée internationale, se préparer aux concours nationaux (Quai d’Orsay) et internationaux (organisations internationales) de la fonction diplomatique, occuper des postes de mécénat humanitaire ou environnemental d’entreprise privée, postuler aux métiers de la communication et du journalisme sur les questions internationales, occuper une fonction d’attaché parlementaire avec une spécialisation sur l’international, etc.
Descriptif pédagogique
Le Master 2 propose une formation à la fois théorique et pratique en lien avec la coopération internationale et les ONG :
- Les enseignements théoriques, dont certains en anglais, combinent des approches historiques, de science politique et de droit des organisations internationales afin de saisir la complexité de l’encadrement institutionnel et juridique des pratiques de la coopération internationale. Ceci permet aux étudiants d’élaborer leurs projets professionnels en toute connaissance des dispositifs existants de soutien institutionnel et financier aux pratiques de la coopération internationale mais aussi des règles qui régissent ces pratiques de la coopération.
- Les enseignements pratiques abordés dans ce Master 2 (environnement, droits de l’homme, humanitaire, coopération décentralisée) sont assurés par des professionnels d’organisations reconnues dans ces divers champs d’activité (Action contre la Faim, Samusocial International, Care, Amnesty international, 4D, ARRICOD Association des professionnels de l’action européenne et internationale des collectivités territoriales, Médecin sans frontière, par exemple) ou par des spécialistes de ces domaines.
- Le stage de fin d’étude d’une durée de trois mois (dans une ONG, une organisation intergouvernementale, un ministère ou une collectivité territoriale impliqués dans une activité internationale, une entreprise développant une activité de mécénat international, etc.) permet de tester l’adaptabilité professionnelle des étudiants en fin de formation. Le stage donne lieu à une soutenance en anglais ou français.
- Un mémoire (80 pages environ) est assuré par les étudiants tout au long de l’année universitaire en français ou en anglais. Ce mémoire doit permettre aux étudiants d’approfondir un thème qui les intéresse en vue de leur prochaine activité professionnelle ou de recherche.
Conditions d’admission
- Accès direct : les titulaires du M1 Relations et Echanges Internationaux (M1 REI), Mention Science Politique de l’UFR DSPS
- Procédure de candidatures externes :
- les titulaires d’un Master 1 ou d’une maîtrise antérieure à la réforme LMD en droit, sociologie, sciences politiques, AES, sciences économiques, histoire, géographie, géopolitique, LEA
- les professionnels bénéficiant d’une procédure de validation des acquis d’expérience (VAE)
L’admission des candidats externes sera prononcée par les responsables de la formation en fonction des places disponibles :
- Dossier universitaire comportant un C.V. détaillé, une lettre de motivation, le relevé des notes du baccalauréat, des 3 années de licence et de master 1 (admissibilité)
- Entretien oral avec le jury composé de l’équipe enseignante (admission).