Soutenance de thèse

septembre 2018

6sep14:00- 17:00Soutenance de thèseSalle T 204, bâtiment de l'IUT de VilletaneuseT:Soutenance de thèse

Quand ?

6 septembre 2018 14:00 - 6 septembre 2018 17:00

Où ?

Salle T 204, bâtiment de l'IUT de Villetaneuse

Détails de l'événement

Soutenance de thèse de Madame Marine ABONNAT, doctorante à l’IRDA

Le sujet de la thèse : Le doute probatoire en matière contractuelle.

Le jury est composé de:
AYNÈS Augustin, Professeur Université Paris 12
MEKKI Mustapha, Professeur Université Paris 13 (Directeur de thèse)
ETIENNEY Anne, Professeur Université Paris 13
HAFTEL Bernard, Professeur Université Paris 13
VERGÈS Étienne, Professeur Université Grenoble

Résumé de la thèse:
Le doute est un état d’incertitude de l’esprit ; il est omniprésent en matière probatoire. En effet, l’objet de la preuve, les modes de preuve et leur force probante le véhiculent infailliblement.
De surcroît, le doute est néfaste pour le juge et les parties ; l’un est soucieux de rendre au mieux la justice, les autres désireuses d’anticiper l’issue du procès. Ainsi, le doute doit constituer une situation résiduelle ; il doit rester subsidiaire. Or, à la réflexion, le doute est géré par le législateur et le juge. D’une part, il est réduit par plusieurs mécanismes : d’aucuns ont trait à l’objet de la preuve ainsi qu’aux modes de preuve et à leur force probante, tandis que d’autres ont trait à l’administration judiciaire ou extra-judiciaire de la preuve. D’autre part, lorsqu’il persiste à l’issue de l’examen des preuves, il est traité. Le juge détermine celle des parties qui doit perdre le procès, en se référant au choix du législateur ou en se livrant à l’interprétation de la règle de droit applicable au litige. Le traitement du doute sous-tend alors une politique juridique substantielle et processuelle.
Toutefois, la gestion du doute organisée par le législateur et le juge peut paraître insatisfaisante pour les parties. Aussi, en matière contractuelle, les parties peuvent-elles gérer le doute à l’aide du contrat. Plus précisément, elles peuvent organiser sa réduction et son traitement, voire son appréciation, en recourant à des clauses qui ont des effets directs ou indirects sur la preuve.
Malheureusement, la gestion du doute organisée par les parties n’est en aucun cas absolue. Elle se heurte aux limites tenant à la preuve et au contrat..

DSPS